François Hollande et les autres chefs d’État européens se réunissent aujourd’hui et demain à Bruxelles pour se prononcer sur les objectifs de l’Union européenne en matière de lutte contre le changement climatique.

Nouvelle Donne rappelle que la gestion nécessaire de la crise ukrainienne ne doit en aucun cas être un prétexte pour que les chefs d’Etat remettent à plus tard l’adoption d’objectifs ambitieux sur la question du climat. Que ce soit sur le terrain de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, de la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique ou de l’efficacité énergétique : il est urgent de passer aux actes.

Pour la deuxième fois en deux ans, la teneur en CO2 de l’atmosphère va franchir le seuil des 400 ppm, alors que jamais depuis l’apparition de la vie sur Terre une telle concentration n’avait été mesurée.

Si ce seuil paraît à certains un peu abstrait, le changement climatique qui l’accompagne est lui plus que réel. Inondations, sécheresses, ouragans, typhons, canicules, vagues de froid : les phénomènes météorologiques extrêmes se sont multipliés au cours des dernières décennies et les dégâts qu’ils causent avec. Et la France n’est pas épargnée.

Pour sauver les banques, on a accepté de mettre 1000 milliards sur la table. Qu’est-ce qui empêche de faire autant pour le climat, alors même que notre survie est menacée, comme le montrait mi-mars une étude de la NASA ?

Nouvelle Donne propose l’adoption rapide d’un Pacte Européen Climat-Pouvoir d’achat. Il permettra aux États d’emprunter chaque année 1 % de leur PIB à taux 0 auprès de la Banque Européenne d’Investissement pour lutter contre le changement climatique et financer une transition énergétique qui baisse les factures des ménages.

Le 25 mai : vous pourrez voter pour reprendre la main.

Benjamin GRIMONT