Depuis un an et demi, depuis que la gauche est arrivée au pouvoir, il y a 500 000 chômeurs supplémentaires et 600 000 « fin de droits » sont tombés dans la pauvreté. Plus d’un million de familles dont la vie a basculé !

Peut-on se résigner à cet effondrement social et à la crise politique qu’il annonce ?

Peut-on se résigner à laisser le climat se dégrader en comptant chaque année les dizaines de milliers de morts qu’il provoque ?

Peut-on se résigner au dumping européen et renoncer pour toujours à la naissance d’une Europe politique vraiment démocratique ?

Non. Comme père de famille, comme économiste, comme citoyen, je ne peux pas accepter de cautionner des politiques qui nous mènent dans le mur.

Avec les amis de Roosevelt 2012, depuis dix-huit mois, nous sommes allés plus de vingt fois à l’Elysée et à Matignon pour expliquer nos propositions. En petit comité tout le monde approuve nos analyses : plus personne ne croit à un retour de la croissance qui serait suffisant pour sortir de la crise. Personne ! Tout le monde nous félicite pour nos idées mais rien ne bouge.

Faut-il attendre que le FN domine tous les débats et que plus personne ne fasse confiance aux partis républicains pour changer de politique ?

Cette inertie devient insupportable.

Il est temps que, nous, citoyens, nous reprenions la main.