2. Bilan intermédiaire du Cercle des Interrelations

Constats Observations
De manière Générale Les Adhérents concernés et impliqués dans une conciliation adhèrent fortement aux valeurs de ND et sont très actifs. Nous ne rencontrons que des personnes motivées en quête d’un idéal.
La Charte Ethique est interprétée de manière différente, elle ne s’impose pas en tant que référence commune et rares sont les Instances (Nationales et locales) qui ont fait un travail d’appropriation collective. Les valeurs ont de l’écho à un niveau individuel mais les Collectifs ne se construisent pas un « référentiel » commun clairement identifié et/ou compris prenant en considération l’originalité des personnes qui les constituent.
La communication n’est que faiblement travaillée, elle reste à la fois spontanée et généralement implicite. Les personnes n’échangent pas à partir de leurs objectifs ou motivations personnelles, les relations se conjuguent au temps de l’évidence, les compétences individuelles ne sont pas accessibles aux Collectifs.
De manière spécifique Si les Adhérents des Comités Territoriaux répondent favorablement au processus de conciliation, celles et ceux qui assurent des responsabilités sur le plan national sont plus enclin à refuser, pour quelques raisons que ce soient, la rencontre de l’autre, des autres, dans le cadre d’un processus de conciliation. La représentation que se fait une personne de sa place, de son rôle, de ses missions influe négativement sur sa volonté de dépasser les incompréhensions dans un cadre relationnel.                                                                                                                                                                                        Ce constat est préoccupant car il contrevient à la Charte (art. 26, 27, 28 et 29) et ouvre la primauté à l’interprétation individuelle (Remise en question de l’art. 18 de la Charte)
Nous faisons le même constat de refus en ce qui concerne celles et ceux qui sont sollicités pour une conciliation dans le cadre d’une problématique relationnelle lors d’échanges virtuels (Réseaux sociaux) La communication virtuelle donne un sentiment de « toute puissance » et génère des dérives d’une réelle gravité dans la mesure où nous enregistrons de nombreux départs d’adhérents suite à la violence de certains échanges.
Au terme d’une conciliation Lorsque des engagements sont décidés par les parties   au terme du processus, nous constatons une évolution significative de la solidarité au sein des Comités Territoriaux avec un développement de l’activité, une évolution des implications et des adhésions. Les adhérents qui le souhaitent bénéficient d’un accompagnement pour une meilleure compréhension des mécanismes relationnels ainsi que du fonctionnement de ND. Si les évolutions sont significatives, elles ne bénéficient actuellement qu’aux Adhérents impliqués sur le plan local. Malgré plusieurs sollicitations de la part du CIR, aucun temps de travail n’a permis de tirer enseignements des conciliations menées à terme auprès des Instances Nationales de Nouvelle Donne.   Ce point doit être traité afin d’éviter que ne se reproduisent des situations difficiles alors que les causes ont été identifiées.
La Médiation (voir Power Point) : Actuellement, 3 médiations sont en cours, elles devraient aboutir dans les semaines à venir. La médiation est assurée par une personne formée et supervisée autre que le ou les conciliateurs.
Le Conseil de Résolution (Voir Power Point) Si le CIR a défini les modalités de fonctionnement du Conseil de Résolution celles-ci   doivent d’être adoptées par les Adhérents dans le cadre du prochain Règlement Intérieur. Le Conseil de Résolution n’a donc pas été mis en œuvre, 3 situations sont actuellement en attente dont celles de Membres du Bureau National.