Pour une Europe de la paix et de la coopération

(chapô en cours de validation)

 

 

 

Europe de la paix

  1. Développer une diplomatie européenne de la paix pour prévenir et résoudre les conflits.
    En Ukraine : harmoniser les politiques de défense au sein de l’UE et intervenir d’une seule voix pour soutenir l’Ukraine en exigeant des USA qu’ils s’associent de façon déterminée à ce soutien, de façon à créer un rapport de force qui impose l’arrêt de l’invasion russe, le retrait de ses troupes et une négociation de paix équitable sous l’égide de l’ONU.
    – En Israël/Palestine : le deux poids deux mesures entre Israéliens et Palestiniens est insupportable, l’UE doit suspendre l’accord d’association avec Israël, mettre en place un embargo sur les armes, se poser comme force d’interposition et convoquer une Conférence internationale de Paix.
  2. Développer une culture européenne en favorisant les mobilités et les échanges entre les citoyens de l’Union pendant les études, y compris en formation de CAP, pendant la vie professionnelle, dans les activités associatives, à l’occasion de consultations citoyennes. Ces mesures pourraient être mises en place y compris dans les pays engagés dans un processus d’adhésion.
  3. Renforcer la coopération culturelle : soutien aux traductions pour les éditeurs, développement d’un réseau européen à l’international sur le modèle du Goethe institut ou de l’institut Cervantès ; soutien appuyé aux productions notamment pour favoriser l’exportation de la production européenne et faire face à la concurrence de la musique et du cinéma américains ; politique de soutien au développement des cinémas, musiques et autres formes d’arts vivants nationaux…
  4. Installer définitivement le Parlement européen à Bruxelles et transformer les bâtiments de Strasbourg en université européenne de renom, inspirée des grandes universités mondiales ou du Collège de France.
  5. Promouvoir une conférence de professeurs et historiens des différents pays européens pour rédiger les chapitres des manuels sur le thème de l’histoire de l’Europe, adaptés à chaque niveau scolaire. Sans effacer l’identité propre à chaque pays, cette vision “à la bonne échelle” pourrait permettre de conforter notre identité européenne. La connaissance des interpénétrations des peuples de l’Atlantique à l’Oural et de la préhistoire à nos jours battrait en brèche les allégations des partis nationalistes.

Défense et résilience de l'UE en cas de conflit

  1. Renforcer les capacités de défense et de résilience de l’UE en cas de conflit armé :
    – Intensifier la veille contre les tentatives de déstabilisation : fausses informations, influences, intrusions informatiques…
    – Renforcer les capacités militaires européennes en développant des forces armées européennes dans le cadre de coopérations bilatérales, voire de coopérations renforcées. Faire un « Airbus » de l’armement (produire les armes au niveau européen).
    – Standardiser les industries de défense, en termes de capacité de production et de maîtrise de la chaîne logistique.
  2. Développer des réponses aux guerres hybrides en développant des réseaux numériques autonomes des GAFAM et autres puissances.

Elargissement de l'UE par étapes

Mettre en place la possibilité d’une intégration progressive de nouveaux pays à l’UE par étapes, selon des objectifs de progrès et en fournissant un accompagnement technique et financier aux pays candidats.

Même si on peut l’adapter, le processus d’adhésion est inévitablement long et complexe, du fait du poids croissant de l’acquis communautaire. Il est essentiel que les programmes de préparation aient une ampleur importante : financements pour la modernisation des infrastructures, assistance technique pour la réforme des administrations, assistance académique pour l’évolution de l’enseignement supérieur, etc.

Simultanément, l’Union Européenne doit avoir une attitude très claire et très exigeante vis-à-vis des pays candidats qui s’écarteraient des normes démocratiques de l’Union Européenne.

Relations avec les pays du Sud

Promouvoir un “juste échange” avec les pays du Sud dans le respect de la dignité des peuples et améliorer l’aide publique au développement (APD) :

  • qualitativement : développer des échanges économiques qui rémunèrent décemment le travail, les productions agricoles et forestières, les matières minérales à un juste prix dans le respect des conventions et traités internationaux ; développer moins de grands projets et davantage de projets impliquant les entreprises ou la société civile locale des pays concernés et permettant la souveraineté alimentaire et le développement humain ;
  • quantitativement : accroître l’APD pour atteindre 0,7 % du revenu national brut de l’UE et de ses États membres.

Coopération sur des enjeux stratégiques

  1. Étendre le programme “Global Gateway à des coopérations industrielles, agricoles, technologiques, culturelles, donc au-delà de la réalisation d’infrastructures. Ce programme vise à soutenir des investissements intelligents dans des infrastructures de qualité, qui respectent les normes sociales et environnementales les plus élevées, conformément aux valeurs et aux normes de l’UE.
  2. Créer un espace de réflexion commun aux pays exportateurs et euro-méditerranéens de céréales, notamment de blé.