Communiqué de presse – 16 septembre 2023

“Femme, vie, liberté” : il est urgent pour l’humanité de faire de ce slogan un véritable programme politique commun

Le 16 septembre 2022, une jeune femme kurde iranienne, Mahsa Amini, meurt à la suite des coups assénés par les tortionnaires de la République islamique d’Iran. Depuis un an, l’honneur des femmes dans le monde est régulièrement porté par des Iraniennes qui n’en peuvent plus de ce régime non seulement dictatorial, mais aussi porteur d’une misogynie violente. Beaucoup d’entre elles ont été tuées, meurtries, emprisonnées, asphyxiées… par un pouvoir qui n’est en fait que l’émanation d’un virilisme patriarcal d’individus incapables de gouverner autrement.

Nouvelle Donne affirme son soutien à toutes les femmes et tous les hommes d’Iran qui ont décidé de se débarrasser de ce régime mortifère où, au nom de principes religieux travestis, quelques hommes justifient leur domination sur tout un peuple. Comme dans tant d’autres pays, la dictature religieuse est un étouffoir pour toutes les expressions de vie, d’amour, de bien-être. Les violations systématiques par le régime iranien de la Déclaration universelle des droits de l’Homme du 10 décembre 1948* n’ont malheureusement face à elles que les silences ou les protestations purement formelles des gouvernements partout dans le monde.

Nouvelle Donne affirme la nécessité d’une diplomatie respectueuse des droits des peuples, qui passe par la multiplication et la facilitation des échanges culturels dans tous les domaines, scolaires, scientifiques, associatifs… au-delà de toutes les frontières.

Nouvelle Donne insiste aussi sur l’importance du droit d’asile qui doit être protégé pour toute personne menacée dans son pays d’origine qui ne peut bénéficier de la protection des autorités de ce pays : c’est le cas pour les femmes iraniennes, comme c’est aussi le cas pour les femmes afghanes.

Nouvelle Donne demande à Catherine Colonna pour le gouvernement français, à Josep Borrell Fontelles pour l’Union européenne, à Antonio Guterres pour l’ONU, que des efforts diplomatiques importants soient faits dans le sens de la protection des femmes iraniennes et de leurs droits.

Se fondant sur un rapport de l’ONU du 20 mars 2023 (“Iran : les abus systématiques s’apparentent à des crimes contre l’humanité”), Nouvelle Donne demande également que la Cour Pénale Internationale ouvre une procédure contre les responsables de la République islamique d’Iran pour meurtres, emprisonnements, disparitions forcées, tortures, viols et violences sexuelles, persécutions.

Les conflits mondiaux actuels, amplifiés par le renforcement des nationalismes belliqueux, associés à un capitalisme dérégulé, aggravés par les conséquences du dérèglement climatique, ne peuvent qu’accroitre les risques de voir se multiplier des régimes rétrogrades comme celui de Téhéran. C’est pourquoi Nouvelle Donne continue à souligner l’importance de combattre tous ces maux à leurs racines par une politique humaniste et universaliste.

Le 10 décembre 1948, les 58 États Membres qui constituaient alors l’Assemblée générale ont adopté la Déclaration universelle des droits de l’homme à Paris au Palais de Chaillot (résolution 217 A (III)). Pour commémorer son adoption, la Journée des droits de l’homme est célébrée chaque année le 10 décembre. Ce document fondateur –traduit dans plus de 500 langues différentes– continue d’être, pour chacun d’entre nous, une source d’inspiration pour promouvoir l’exercice universel des droits de l’homme.