Plan de relance européen : les 27 pays membres de l’Union européenne doivent rendre leurs projets avant la fin du mois d’avril. La France a d’ores et déjà rendu sa copie. Suite à la lecture de celle-ci, la délégation de la gauche sociale et écologique au parlement Européen [PS, Place Publique et Nouvelle Donne, NDLR] a pris connaissance de la déclinaison française du plan de relance européen, « France Relance ».

Dans un communiqué intitulé “France Relance : les mesures structurelles, l’épée de Damoclès au-dessus de nos têtes“, Pierre Larrouturou, eurodéputé Nouvelle Donne, et membre de la Commission des budgets et Rapporteur du budget de l’UE 2021, pointe une ambition climat loin d’être à la hauteur des exigences : “Si l’ambition affichée pour la rénovation énergétique semble ambitieuse (5,8 milliards sur les 41 milliards), seulement 500 millions seront destinés au logement social. 500 millions sur 2 ans ! On est loin des « 7,5 milliards par an d’investissement supplémentaire dans les passoires énergétiques » demandés par le rapport qu’Olivier Sichel, numéro 2 de la CDC, a remis au gouvernement au mois de mars. Les habitants des logements sociaux sont pourtant les premières victimes de la précarité énergétique, ceux qui ont le plus besoin d’aide pour faire face aux factures d’énergie. Et des investissements massifs auraient un effet immédiat sur le CO2 et sur l’emploi. »

Les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique soulignent des annonces d’austérité et des mesures structurelles concernant les droits sociaux. “On découvre dans le document que la réforme des APL est une réforme sociale, comme la réforme du calcul de l’assurance chômage. Comme celle à venir des retraites, qui figure dans le document. Comme le projet d’une « règle d’or » budgétaire, donc de l’austérité, dès que la pandémie sera terminée, mais sans augmenter les impôts, et surtout pas pour les plus riches !”

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