Nouvelle Donne en parle depuis 10 ans,
Pierre Larrouturou depuis 25 ans,
et tout le monde… depuis quelques semaines…

Certes, “Il faut user le doute comme on fatigue la salade” selon Pierre Larrouturou. 10 ans à user le doute pour que le débat en France sur la semaine de quatre jours revienne sur le devant de la scène ! C’est donc en 2023, pour la dixième année d’existence de Nouvelle Donne, qu’une place semble se dessiner pour cette solution que nous promouvons, parmi d’autres, pour une société plus juste.

Les nombreux avantages d’une semaine de travail sur quatre jours à 32 heures sont mis en avant sur notre site dans la synthèse des travaux de la Commission Partage du Temps de Travail. Pour Nouvelle Donne, si la semaine de 4 jours à 32 heures apporte assurément du bien-être au travail et une vie personnelle plus équilibrée, elle permet d’abord une réduction forte du chômage de masse et de ses conséquences néfastes.

Le chômage de masse en effet coûte cher à la société, qu’il s’agisse de :

  • coût humain : le chômage cause une surmortalité de 14 000 personnes par an.
  • coût social : inégalités femmes/hommes, inégalités scolaires marginalisation, précarité… Le chômage est un cercle vicieux qui mine le pacte social en excluant des forces vives et en engendrant une reproduction des inégalités.
  • et bien sûr coût financier : Pôle Emploi, Sécurité Sociale, RSA, aides au logement… Le coût du chômage est estimé à 100 milliards d’€/an !

Les expérimentations en France et à l’étranger se sont multipliées ces derniers mois, facilitées par le bouleversement profond qu’ont provoqué l’épidémie de COVID et le confinement.

Les témoignages largement en faveur de la semaine de 4 jours sont relayés dans la presse. L’exemple anglais vient alimenter le débat :
↘️ baisse de 65% des jours d’arrêts maladie
↘️ baisse de 57% des risques de démission
↗️ le chiffre d’affaire a progressé de 1,4% en moyenne
✅ 92% des entreprises veulent l’adopter définitivement
(plus d’infos ci-dessous)

Nouvelle Donne continue donc son combat, mais en étant particulièrement attentive au respect du passage à 32 heures. En effet, bien des propositions -et le gouvernement français a même déjà commencé à tâter le terrain en ce sens – omettent la réduction du nombre d’heures de travail hebdomadaire.

Nous refusons que ce débat soit pollué par une approche purement dédiée à la concentration et à l’intensification du travail. Les dividendes des progrès de la productivité doivent profiter à une autre répartition du temps de travail ; la semaine de 4 jours à 32 heures, c’est une autre conception de la vie centrée sur la solidarité et le partage. Au “Il faut travailler plus” du gouvernement, qui va au rebours de l’histoire, nous opposons un slogan qui devient chaque jour plus urgent et plus juste :

 

Travaillons moins individuellement
pour travailler tous !

 

Plus d’infos :