AFP Infos Françaises – samedi 17 mai 2014

Paris, 17 mai 2014 (AFP) – – A une semaine du scrutin du 25 mai, le jeune parti “Nouvelle Donne” tient meeting dimanche à Paris, place de la République, pour “montrer comment renouer avec le progrès social” et comment “sauver le climat”, selon ses organisateurs.

Le parti fondé en novembre 2013 par l’économiste Pierre Larrouturou, Bruno Gaccio (ex-“Guignols de l’info”) ou encore l’urgentiste Patrick Pelloux, présente sept listes (toutes les circonscriptions régionales excepté l’outremer).

“Nous voulons montrer comment renouer avec le progrès social, ce que le Parti socialiste ne fait pas”, a déclaré à l’AFP Pierre Larrouturou, tête de liste en Ile-de-France, ancien membre du PS (il l’a quitté en novembre 2013), et qui revendique “plus de 8.000 adhérents” à “Nouvelle Donne”.

Après une table ronde sur le climat, le meeting sera ouvert par deux enfants du résistant Stéphane Hessel (auteur du best-seller “Indignez-vous”). Il verra défiler Susan George, l’une des fondatrices de l’association altermondialiste Attac, Alain Godard, ex-patron de Rhône-Poulenc Agrochimie, ou encore Isabelle Maurer (tête de liste de Nouvelle Donne pour la circonscription de l’Est), célèbre pour avoir interpellé Jean-François Copé à télévision en octobre dernier.

Dans son programme, Nouvelle Donne propose des référendums organisés à l’échelle européenne pour l’adoption de chaque traité. “On ne redémarrera pas à 28”, prévient M. Larrouturou, qui propose de “remettre” l’UE “d’aplomb” à “huit ou neuf pays” qui constitueraient une “avant-garde”.

Sur le plan social, le parti milite pour la mise en place d’un “traité de convergence sociale”, avec notamment l’installation d’un “salaire anti-dumping” pour éviter les délocalisations d’entreprises vers les pays de l’Europe aux revenus plus faibles.

Militant en faveur d'”une Europe qui sort de l’austérité”, le parti entend lutter contre les paradis fiscaux par l’instauration d’un “impôt européen sur les bénéfices”.

“Pour sauver le climat”, il propose un plan d’investissement de 1.000 milliards d’euros pendant 20 ans: la BCE prêterait, via la banque européenne d’investissement, 1% du PIB de chaque pays au taux de 0,1%, lui permettant de “financer notamment des travaux de modernisation énergétique des domiciles, des usines et des bureaux”.