Je m’engage avec Nouvelle Donne car je ne peux plus attendre. Face aux renoncements et à l’inertie, je ne peux plus me permettre d’espérer que les élus actuels prennent un jour la mesure de la hauteur du mur dans lequel ils nous mènent, consciemment ou non.

La modernité démocratique nous confronte à une difficile représentation politique. Le verbe «représenter» recouvre pourtant deux sens : celui de l’exercice d’un mandat et celui de restitution d’une image. Or, quelle image renvoie l’Assemblée Nationale en France? 81% de cadres, 68% de plus de 50 ans, 0,35% de moins de 30 ans.

«La jeunesse n’est qu’un mot», écrivait Bourdieu. Elle recouvre des tas de réalités différentes, certes. Mais elle est aussi une capacité de projection. Une alarmante enquête parue dans le Monde montre que 75% des 18-25 ans n’ont pas la conviction que leur vie sera meilleure que celle de leurs parents. 33% pensent qu’ils connaîtront toujours la crise. Et alors que le chômage des jeunes européens a atteint 23% en 2013, les qualificatifs qui reviennent le plus dans la bouche des interrogés à propos de notre génération sont «sacrifiée» et «perdue». Pour quelles fautes en sommes-nous réduits à nous lamenter, impuissants, au pied d’un mur d’incompréhension ?

Ce mur, impossible de ne pas le voir. Kissinger disait lui-même «[qu’]Aucune génération précédente n’a du faire face à autant de révolutions simultanées (…)» . Face à cet impensé unique de la réalité, Nouvelle Donne émerge non comme un parti d’opinions, mais comme un parti de solutions.

Le projet de Nouvelle Donne est le seul, dans un océan d’inertie et de fausses bonnes idées, à parler à l’intelligence du citoyen.

Maintenant que les responsabilités des décisions politiques prises depuis 30 ans sont établies, il est aujourd’hui de notre responsabilité de ne pas laisser passer notre chance de #reprendrelamain.

 

Par Jourdain Vaillant,
Étudiant, Blogueur.