Le cacique Raoni a demandé à la Cour pénale internationale d’enquêter sur le président brésilien Jair Bolsonaro pour « crimes contre l’humanité ». En cause : la persécution et la destruction de l’habitat des peuples autochtones de la forêt amazonienne.

Parce que les crises environnementale, sociale, économique et démocratique sont les différentes facettes d’une même crise globale, le dépôt de plainte devant la Cour pénale internationale par le cacique Raoni contre le Président Bolsonaro nous semble être un moment important de la prise de conscience mondiale des défis du XXIe siècle.

La décision des chefs amazoniens a ses racines dans une rencontre qui a eu lieu à Bordeaux, lors du festival Climax, en 2019. C’est une occasion incontournable pour dénoncer la violence institutionnalisée contre les peuples, contre les cultures, contre les droits humains, contre les écosystèmes. Le président d’extrême-droite brésilien utilise la violence d’État pour faire gagner une vision utilitariste, court-termiste, ségrégationniste, qui va à l’encontre d’un vivre-ensemble que l’humanité doit appeler de ses vœux et co-construire pour le siècle qui vient.

C’est pourquoi Nouvelle Donne soutient le chef Raoni et ses alliés, ainsi que l’avocat William Bourdon, dans leurs démarches auprès de la Cour pénale internationale, et demande que le gouvernement français, mais aussi la diplomatie de l’UE soutiennent officiellement ces actions judiciaires et les aident politiquement, matériellement et financièrement.

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