Le Lot-et-Garonnais, conseiller régional, est responsable de la co-construction de Nouvelle Donne, qui promet de devenir un parti différent et surtout proche des citoyens
Propos recueillis par julien Pellicier j.pellicier@sudouest.fr N’est-ce pas un peu facile d’appeler le parti Nouvelle Donne, de s’appuyer sur la défiance des Français à l’égard des politiques ? C’est une promesse très exigeante, mais deux choses montrent qu’il ne s’agit pas d’une tactique. La première est que nous faisons des propositions concrètes pour reprendre la main. Nous ne sommes pas juste dans la dénonciation populiste, mais nous voulons montrer comment les citoyens peuvent reprendre leur place. La seconde est que l’on ne changera pas la société si on ne fait pas ce travail sur nous-mêmes, sur notre façon de faire de la politique. Le monde politique réunit les mêmes acteurs depuis quarante ans, c’est terriblement triste. C’est pour cela que vous avez tiré au sort vos candidats aux européennes ? Est-ce vraiment une avancée démocratique ? C’est un peu différent. Nous avons fait un appel à candidatures pour les places de début de listes. Ensuite, on a tiré au sort une commission d’adhérents qui a auditionné les candidats, a organisé des débats entre eux et a déterminé qui, parmi les 30 ou 40 personnes candidates, tirerait les listes. Le conseil national de Nouvelle Donne a simplement validé. Alors, oui, c’est une…
Publié par Julien Pellicier