Les semaines passent et la mobilisation contre le projet de loi travail ne faiblit pas. Pourtant, le gouvernement s’obstine avec un projet rétrograde sur le plan social et inopérant au niveau économique. Pire encore, par son entêtement, il exacerbe les tensions dans notre société déjà fracturée.
La loi travail est inefficace pour l’emploi et dangereuse socialement
Nouvelle Donne réaffirme sa totale opposition au projet de loi travail qui précarise les salariés, confond la simplification et la dérégulation totale du marché du travail et, ne prenant pas en compte les particularités des TPE et PME, profitera uniquement aux grands groupes.
Nouvelle Donne propose une alternative. Nouvelle Donne est favorable à une autre réforme pour le travail.

D’abord par un autre partage du travail.
Le partage du temps de travail actuel est une ineptie. D’un côté les salariés à temps plein travaillent en moyenne plus de 39h par semaine, de l’autre près de 6 millions de personnes ne travaillent pas du tout ou quelques heures par semaine.
Il convient de s’engager dans la voie d’une véritable réduction du travail, seule susceptible d’engendrer une réelle diminution du chômage.

Ensuite par la généralisation du recours à l’activité partielle.
En cas de difficulté dans une entreprise, il s’agit de protéger les emplois en ayant recours à une baisse temporaire du temps de travail en réduisant les salaires payés par l’employeur. L’objectif est d’éviter autant que possible les licenciements. Pour maintenir l’essentiel des revenus des salariés, l’Etat et l’assurance chômage prennent en charge le complément des salaires. Ce modèle est par exemple en vigueur au Canada.
Nouvelle Donne demande que ce dispositif soit généralisé en simplifiant les démarches administratives et en réduisant les délais de paiement de l’Etat et de l’assurance chômage afin de ne pas accroître les difficultés des employeurs.

Enfin par l’amélioration du dialogue social dans l’entreprise.
Nouvelle Donne réaffirme que le dialogue social peut et doit être conduit dans l’intérêt réciproque des salariés et de leurs employeurs.
Il implique de considérer les salariés comme des acteurs à part entière de la vie de l’entreprise.
Les salariés et leurs représentants syndicaux doivent prendre toute leur place dans l’entreprise, pour favoriser la qualité de vie au travail et participer aux décisions stratégiques.