Dans la perspective des quatre échéances électorales de 2021 et 2022, Nouvelle Donne reste fidèle à son objectif de 2017 d’œuvrer à l’union la plus large possible des forces politiques de la gauche écologiste et sociale pour assurer la victoire et mettre fin à l’alternative désespérante entre la droite et l’extrême droite. C’est pourquoi Nouvelle Donne a déjà appelé toutes ces organisations à construire cette union dès les élections locales de 2021, pour mieux se préparer à un combat commun à l’élection présidentielle et aux législatives de 2022.

Mais, à l’occasion des départementales et régionales, les alliances se font au coup par coup de façon très différente pour chacune des campagnes électorales, au gré des relations historiques entre les partis ou des ambitions qui entrent en compétition, malgré la proximité des programmes. Il est donc impossible pour Nouvelle Donne d’envisager une alliance identique, même partielle, sur tout le territoire national.

Pour respecter l’objectif principal de rassembler largement, Nouvelle Donne choisit donc d’accepter des alliances différentes suivant les lieux et les échéances, tout en soumettant son soutien au respect des critères et à la prise en compte des priorités que nous nous sommes fixés : la transition écologique, la justice sociale et l’amélioration de la vie démocratique. Nous espérons ainsi être le lien entre les différents partis de la gauche écologiste et sociale et favoriser un dialogue rassembleur pour les échéances nationales.

Pour les élections départementales et régionales, les comités locaux et les groupes régionaux ont la tâche de négocier les alliances et de fournir au bureau national les informations sur la situation locale en vue de la validation des accords. Concrètement, cela peut conduire à s’associer à un groupe de partis différent pour ces deux échéances, tout en assurant ceux que Nouvelle Donne ne soutiendra pas qu’il ne s’agit pas de faire campagne contre eux, mais pour le rassemblement le plus large et le plus à même d’assurer la victoire. Dans ce but, le dialogue doit être maintenu au maximum avec toutes les organisations afin de rapprocher les programmes dans un esprit de coopération à long terme, en refusant la compétition au sein du « même camp ». Cela pourrait permettre d’établir dès l’origine des accords de report au second tour.

C’est certainement une démarche délicate, mais elle nous semble la meilleure pour faire prévaloir le projet de large union pour les élections nationales de 2022.