Bravo, Monsieur Mélenchon : le PS est mort ! Vous avez gagné cette première manche.
Bravo, Monsieur Hamon : vous vous êtes débarrassé de ceux qui prétendaient être socialistes et qui étaient des libéraux ! Vous avez gagné cette première manche.

Nous, qui redoutons le chômage de masse, nous, qui ne supportons plus l’accroissement des inégalités, l’asservissement par le travail pour ceux qui en ont et par la misère pour ceux qui n’en ont pas,  nous, qui voulons un monde plus juste, plus ouvert, plus respectueux, nous demandons à Jean-Benoît Hamchon d’être le candidat du changement. Jean-Benoît Hamchon peut réunir 25 à 30 % des suffrages sur un projet simple et consensuel pour faire gagner la démocratie :

Jean-Luc Mélenchon et Benoit Hamon s’engagent par écrit, devant le Peuple et devant le Conseil Constitutionnel, à convoquer immédiatement -s’ils sont élus- une Assemblée constituante. Composée de parlementaires, de Constitutionnalistes et de citoyens tirés au sort, cette assemblée aurait 4 mois pour rédiger une nouvelle Constitution.

En octobre, le texte serait rendu public et un référendum convoqué pour le mois de décembre. En 1958, l’ensemble du processus de rédaction-adoption de la Constitution de la Ve République a duré moins de 4 mois. Si nous le voulons, au vu de toutes les réflexions accumulées dans nos réseaux, une nouvelle Constitution peut naître d’ici la fin de l’année.

Les deux candidats doivent s’engager à ce que le texte soumis à l’approbation des citoyens contienne a minima la fin du 49-3, la désignation du Premier Ministre par l’Assemblée et non plus par le Président, le droit de vote des immigrés aux élections locales, la Loi d’Initiative Citoyenne, le principe d’égalité entre territoires et la constitutionnalisation des engagements environnementaux de la France.

Ils doivent s’engager aussi à ce qu’une loi organique adoptée par l’Assemblée durant l’été modernise le mode de scrutin pour les législatives et mette en place un scrutin proportionnel comparable au système allemand, qui permette en même temps la stabilité de l’exécutif et l’ouverture du parlement à tous les partis rassemblant au moins 3 % des électeurs. Cette loi devrait aussi garantir un non-cumul très strict des mandats et créer un véritable statut de l’élu.

Ils doivent s’engager enfin à ce qu’une loi de séparation des banques de dépôt et des banques d’affaire soit adoptée durant les 3 premiers mois du mandat, comme l’avait fait Roosevelt dans son New Deal. « La République sera sociale ou ne sera pas » disait le grand Jaurès. Il avait raison, et il n’y aura pas de République sociale si nous ne sommes pas capables de désarmer la spéculation, de rompre avec la marchandisation du monde et de remettre la finance à sa place.